23 mai 2008
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Il y a eu tes mots d'abord, maladroits mais époux des miens. Je t'ai lu d'un pays à l'autre, à travers cet écran qui d'habitude éloigne. Là, c'était comme si tu t'étais branchée directement dans ma tête. Un rêve en vrai. Tu disais les choses que je pensais, et à en juger par tes réponses, tu pensais les choses que je disais et que je te confiais, doucement, puis de plus en plus vite, par petits bouts d'emails. Putain, c'était comme jeter des bouteilles à la mer, sauf que tu les recevais à tous les coups.
Je t'ai aimé tout de suite. Avant de t'avoir vu je savais déjà que c'était toi.
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